Dans cet album (presque préfacé par Charles Darwin), Dobritz est un drôle de zèbre qui baguenaude dans le règne animal, cette jungle (presque) civilisée qu’il tourne en dérision avec une jolie tendresse et une fantaisie hydratée d’une poésie un brin corrosive. En filigrane, une affiche portant la mention « Tout doit disparaître » en gros caractères. On peut en pleurer. Ou en rire... Dobritz a choisi d’en sourire.

Né à Perpignan en 1956, Dobritz débute sa carrière de dessinateur de presse au service générique d'Antenne 2. Il crayonne, gouache, manie la plume ou le stylet dans une centaine de journaux en France (dont près de trente ans au Figaro) et à l’étranger. A son actif : quelque 30.000 publications, 18 expositions, 13 livres (« Dégâts des Zoos » est le quatorzième), une vente rétrospective de 300 œuvres à Drouot, en 2014. Retraité (sur le papier) depuis 2017, il sèche l’encre à Carquefou et mouille l’ancre à Saint-Malo.